La professionnalisation en engageant «business club»

Depuis longtemps nous rêvions au Comité de casser le plafond de verre que le destin avait placé en dessus de notre Association en terme de nombre de membres. Impossible de parvenir à la barre symbolique des 400. Mais le 31 décembre 2016, au tableau de bord de l’ARFOR, l’aiguille était fixée sur 416, pour la première fois de l’histoire de notre association, le plafond de verre était enfin brisé.

Voilà le point de départ de notre AG 2017 qui, cette année, se déroulait à l’hôtel Mirabeau de Lausanne. Au delà du symbole ce chiffre de 416 démontre que notre association est dans le droit chemin, un signe qui prouve que le pari d’investir dans la professionnalisation en engageant une Secrétaire Générale était le bon choix, un signe enfin que les efforts des Commissions pour proposer des animations et des projets innovants portent leurs fruits.

Ces dernières ont donc présenté leurs réalisations de l’année écoulée: nous avons proposé en 2016 trois sessions de 14 jours FFA1, une série innovente de cours sur les neurosciences et une formation sur le jeu en formation. Pour les gourmands désirant partager sur les grands thèmes de la formation, nous avons développé les ARFORlunchs en 2016 comme jamais. Se tenir informé, quoi de plus facile avec la nouvelle version de l’AGORA compatible mobile. Et bien entendu, l’Arfor était présente, comme chaque année, au Salon RH de Genève.

Le Comité a démontré que l’ARFOR s’est démenée pour ses membres et les résultats ont été au rendez-vous. Au niveau comptable, les chiffres sont tous en noirs, ce qui a permis aux membres d’approuver les comptes. Ensuite, chaque nouveau membre s’est présenté et a donc officiellement rejoint l’association. Dans la même optique, le budget 2017 a été accepté.

Deux conférences ont agrémenté l’AG, sur les thèmes de la qualité et des normes relatives et sur la mesure fédérale Movetia.

Je dédie donc un coup de chapeau particulier à ceux et à celles qui ont donné sans attendre en retour, à ceux qui ont écouté et conseillé sans essayer de vendre, et à ceux qui ont pensé «pédagogie» avant de penser business ou sécurité. Car le succès comporte un risque. Il peut pousser certains à voir l’ARFOR comme une sorte de «business club» permettant surtout de gagner des mandats et faire des bonnes affaires. En tant que Président et ardent défenseur des métiers de la formation j’aimerais insister sur le fait que le succès personnel ou commercial en formation est la conséquence de bonnes pratiques et de valeurs, et non le but en soit.

Oui, l’ARFOR c’est Échange; Vision; Maîtrise et Éthique… 416 fois!

Martin Déglon, Président de l’Arfor
martin.deglon@arfor.ch