L’hypnose ericksonienne ou comment accéder autrement à ses ressources

Le métier de formateur est une profession exigeante: actualiser ses connaissances, les transmettre de manière interactive, tout dire malgré un timing serré, captiver des auditeurs quelquefois peu réceptifs, s’adapter à l’évolution de la profession… Parfois, les apprenants eux-mêmes sont en difficulté et demandent un accompagnement spécifique différent des outils classiques du formateur. Vous souhaitez dépasser certaines limites imposées par votre pratique et disposer d’un outil supplémentaire pour accompagner des personnes en difficulté? L’hypnose ericksonienne est une approche à découvrir.
 
L’hypnose ericksonienne relève d’une démarche de soins utilisant la transe, un état mobile lors duquel l’activité cérébrale est différente. Précisons que la transe, cet état de conscience dit «modifié», est utilisée dans d’autres pratiques comme la méditation. Ajoutons que nous traversons tous ce type d’état: la phase précédant le sommeil ou l’immersion dans un livre au point de ne pas voir le temps passer sont des états de transe. Dans cet état de conscience modifié, il est plus facile d’accéder à ses ressources, à de nouvelles manières de faire, plutôt que de s’entêter à agir d’une manière toujours semblable qui échoue à chaque fois, et au lieu de perdre son énergie à comprendre pourquoi l’on s’y prend ainsi. L’hypnose ericksonienne est définitivement orientée sur la recherche d’un «comment pourrais-je faire autrement» plutôt que du «pourquoi fais-je comme cela».
 
En pratique, accompagnant et accompagné sont assis l’un en face de l’autre. Ils commencent par s’entretenir sur les difficultés que rencontre l’individu amené à consulter. Puis, par un ancrage au corps, aux sensations, l’hypnothérapeute guide la personne vers un état de conscience modifié. Elle peut avoir les yeux fermés comme ouverts. L’hypnothérapeute garde les yeux ouverts pour veiller au bon déroulement de la séance. Avec ses mots, il guide ensuite la personne dans un voyage métaphorique.
 
Dans cette narration, le sujet en état de conscience modifié ne s’arrêtera naturellement que sur ce qui l’amène à la résolution, car telle est la spontanéité du corps: résolution, réparation, guérison. Accompagnant et accompagné tentent parfois des expérimentations. On peut par exemple imaginer aborder la peur de l’avion par une expérience de lévitation de la main. Et croyez bien que cela n’a rien à voir avec de la magie, pas plus que le fait de parler dans son sommeil.
 
Mais parce qu’une courte expérimentation vaut mieux qu’un long discours, je vous propose une brève séance d’hypnose ericksonienne sur une thématique que nous inventerons puisque l’entretien préalable n’est ici pas possible. Imaginons par exemple une personne qui a espéré que son trac de prendre la parole en public s’atténuerait avec l’expérience. Or sa stratégie de combattre le mal par le mal ne semble pas efficace. Cliquez ici.
 
Confiance en soi, gestion du stress, difficultés à prendre la parole en public, burn-out… l’hypnose ericksonienne a fait ses preuves dans bien des domaines couverts par la formation.
 
Certes, toutes les ressources sont en chacun de nous, mais pour mieux y accéder, il est parfois bon de profiter des soutiens à disposition. Bonne découverte de l’hypnose!
 
Plus d’informations sur www.hypnose-suisse-formation.ch et sur www.ihtdenisjaccard.com
 

 
Annick Toussaint, gestalt-thérapeute formée à l’hypnose ericksonienne
www.gestalt-therapie-leman.com