Anne-Laure Divoux s’engage pour Agora

Vous découvrirez son style au fil des éditions. Vous apprécierez sa bienveillance lorsqu’elle vous sollicitera pour un article, son écoute lorsqu’elle vous interviewera. Depuis mars, elle a rejoint l’équipe éditoriale de la revue. Portrait d’une humaniste curieuse.
 
Signes particuliers
 
Aime les gens, surtout quand ils vont au bout de leurs idées. «Je suis convaincue que cela vaut toujours la peine d’essayer. Il faut croire en ses rêves et viser la lune. On ne sait jamais, au hasard d’une rencontre, tout peut arriver!» Aime aussi le lac Léman par les peintres contemporains comme Mafli, le vin rouge italien et les sushis (pas forcément ensemble, ajoute-t-elle).
 
Son objet fétiche insolite
 
Les Fleurs du mal de Beaudelaire, sur l’étagère du salon. «Je l’ai relié moi-même, j’ai cousu les cahiers ensemble, imprimé le nom de l’auteur et le titre en lettres d’or au dos du livre. Un souvenir de ma formation de bibliothécaire à la Bibliothèque universitaire de Lausanne.»
 
Son parcours
 
Passionnée par les livres, elle se forme au métier de bibliothécaire-documentaliste et démarre dans des centres de documentation spécialisés. «Un environnement qui a comblé mon goût d’apprendre et ma curiosité. J’y ai découvert des secteurs très différents: le droit d’auteur dans le domaine de la musique de film, la santé publique et finalement les ressources humaines.» Elle rejoint une société privée de conseil où elle reste 15 ans et devient consultante en gestion de carrière: «J’y ai aussi fait mes premières armes en tant qu’animatrice. J’ai créé un atelier sur les outils pour aborder le marché de l’emploi et animé des forums de discussions hebdomadaires sur les thématiques liées à la recherche d’emploi.»
 
Son projet professionnel
 
Compléter son savoir-faire en accompagnement de carrière par de la formation – le FSEA-1 et une certification en coaching – et devenir une «bonne formatrice». «Je m’apprête aujourd’hui à prendre un statut d’indépendante avec des partenariats dans la réinsertion professionnelle et la formation, autour d’un concept très intéressant, la PAA©, pédagogie d’appropriation active, combinant ateliers participatifs et e-learning.»
 
Sa fierté
 
Aider les autres, en particulier son frère handicapé à gagner en autonomie et se rapprocher de son lieu de travail. «Les éducateurs de son institution ne trouvaient pas de solution adaptée. J’ai pris le projet en main, trouvé un appartement, organisé le déménagement et coordonné la mise en place d’un réseau de personnes autour de lui. Il est enchanté et s’est très bien intégré dans son nouveau quartier.»
 
L’Arfor et elle
 
Rencontrer des formateurs, partager, échanger et continuer de se former: «L’Arfor m’a convaincue par son dynamise et son ouverture à accueillir les «formateurs en devenir» comme moi.» Quant à Agora, elle souhaite s’y investir: «J’ai collaboré avec des journaux locaux par le passé. Aujourd’hui, j’ai à cœur de reprendre une activité journalistique en lui donnant une place à part entière dans mon projet professionnel.»
 
Contact: divoux@bluewin.ch
Propos recueillis par Isabelle Lebon