Pensées

Je ne sais pas vous, mais avant un grand départ, moi je mets de l’ordre et je passe en revue ce que je laisse. Les choses que j’ai faites, celles que j’ai commencées sans aller au bout, et surtout les personnes que je quitte. Ça y est, l’émotion monte. Normal, c’est bientôt le jour J.

Tenez, là je pense à mon premier article dans la revue de l’Arfor – l’Arfornews de l’époque: le compte rendu d’une conférence Arforum. Ça m’a pris un temps infini pour tourner mes phrases. Je découvrais l’association et je ne savais pas comment intéresser les lecteurs. Merci à vous, chers lecteurs. Ça m’a aidée de vous savoir là, dans mes pensées. Par vos retours, vous avez orienté le contenu de la revue et vous l’avez faite vôtre.

Je pense aussi à vous qui avez nourri la revue par un article, parfois plusieurs. Vous avez donné de votre temps pour écrire avec, à la clé, les retours d’une première lectrice souvent exigeante: moi. Merci de ces beaux échanges autour de vos articles. J’ai appris beaucoup.

Je pense au premier Pavé dans la mare, sous la plume de Blaise Neyroud. Incisif, mordant, déterminé. En le lisant, j’ai d’abord bien ri. Avant de me demander si ça ne piquerait pas trop les yeux des lecteurs, s’il fallait modérer. Non, on ne l’a pas fait. Merci, Blaise, de nous bousculer pour nous faire réfléchir.

Je pense aux autres chroniques régulières: Lu pour vous, Eurêka, A penser, Bon à savoir, A raconter, Réseau. Merci Pierre-Alain, Isabelle, Jean-Eudes, Raphael, Fabienne et Charles, Rudolf. Vos sujets et votre passion viennent illuminer chaque numéro.

Je pense à Sandrine, Magali, Anouk. Plus que des traqueuses de fautes d’orthographe, des amies. Merci à vous d’avoir été là, y compris dans les moments de tempête. Merci de continuer à rendre la revue belle à lire.

Je pense à Marie-Camille, à Edwina et bien sûr à Karim, les trois jeunes graphistes qui ont offert à Agora sa nouvelle garde-robe: conviviale, moderne et pro. Merci à vous trois.

Je pense à Anne-Laure – fine rédactrice – et à Jean-Pierre – sage conseiller – toujours disponibles, pour traverser les doutes comme partager les succès. Je pense à Martine – équilibriste de la logistique. Merci à vous trois.

Je pense aux séances du comité. Là où l’on refait le monde de l’association, que dis-je? le monde de la formation. Là où l’on façonne Agora. Brassage d’idées, frictions de points de vue, décisions. Comme en famille. Merci à vous, chère Sandra, chers collègues. A vos côtés pendant plus de 5 ans, j’ai l’impression d’avoir grandi.

Bien sûr, je pense à Coralie. Et je me réjouis à l’avance du plaisir qu’elle aura, comme moi, à vous côtoyer.

Nous nous reverrons, c’est certain. Dans les événements de l’association et au détour d’Agora, puisque je continuerai à y écrire des articles. D’ici là, je vous emporte avec moi en pensée.

Au revoir et à bientôt.

Isabelle Inzerilli